Les partis politiques en course pour la campagne électorale des élections législatives 2007 au Maroc parient sur le net pour rallier davantage de voix et citoyens. Visite guidée de la dynamique politique sur le Web aussi bien des pouvoirs publics que des acteurs politiques en compétition.
Mutation. Les élections législatives 2007 marque un tournant dans l’usage des technologies de l’information par les pouvoirs publics et les partis politiques. En effet, ce rendez-vous électoral, prévu pour le 7 septembre, se caractérise par un recours intense à l’internet et le multimédia pour créer plus d’interactivité avec les électeurs.
Pour preuve, l’Etat, plus précisément le Ministère de l’intérieur, était précurseur dans ce domaine à travers la mise en place d’un site bilingue dédié aux élections (www.elections.gov.ma).
Du côté des partis politiques, les principales formations politiques n’ont pas lésiné sur les moyens pour marquer leurs territoires sur la toile. Ainsi, les principaux partis ont renforcé leurs sites web institutionnels pour mieux communiquer sur leurs programmes politiques. Il s’agit, notamment du PJD (www.pjd.ma), du l’USFP (www.usfp.ma) et de l’Istiqlal (www.istiqlal.ma).
Néanmoins, le projet web le plus innovant pour l’édition électorale 2007 est celui lancé au mois d’août par le parti du Progrès et Socialisme (PPS). Concrètement, cette formation, membre de la coalisation gouvernementale actuelle, (ex parti Communiste) a développé trois sites qui sont respectivement dédiés aux
élections législatives (www.pps2007.com), aux forums (www.forum-pps.com) et aux blogs des personnages politiques du parti (www.blogs-pps.com). Ces trois sites viennent étoffer le site officiel du parti (www.pps-maroc.com).
Le dynamisme partisan sur la toile n’est pas seulement l’apanage des formations légales en course pour les élections. Le parti islamiste non reconnu Equité et Bienfaisance (Al Adl Wal Ihssan) est considéré, aujourd’hui, comme étant le parti le plus actif sur le plan numérique, en premier lieu via son portail fédérateur des sites du mouvement www.aljamaa.net et ce même s’il ne prend pas part au jeu politique légal.
«Malgré la multiplicité des sites web et des initiatives numériques, les partis politiques sous-estiment encore le potentiel d’internet comme vecteur de mobilisation et de socialisation politique par rapport aux médias traditionnels tels que la presse écrite et l’audiovisuel », souligne, sur un ton de regret, Othmane Boumaalif, consultant spécialisé dans les TIC.
Pour Fatiha F, jeune cadre de Casablanca « certes, les partis politique et l’Etat ont mis en place des sites web, mais ces outils manquent d’interactivité. C’est plutôt des brochures institutionnelles électroniques sans interactivité ».
Même son de cloche chez Latifa N, cadre administratif dans une société high-tech « Ce que je trouve regrettable sur les sites des partis politiques c’est le manque de mise à jour et l’approche opportuniste du web dans la mesure où ces sites ne sont actualisés qu’à l’approche de échéances électorales ».
Néanmoins, l’un des signes de maturité de l’usage des TIC dans le champ politique marocain, les initiatives du tissu associatif et de la société civile. C’est le cas, à titre indicatif, du projet sur www.electionsmaroc.com financé par la fondation allemande Friederich Ebert. Ce site se veut un espace de tous les marocaines et marocains, qui se sentent citoyens, pour dire ce qu’ils attendent ou n’attendent pas des législatives de septembre 2007.
La blogosphère n’est pas en reste. Plusieurs blogs, en majorité en langue française, traitent des enjeux et des attentes de cette échéance politique majeure dans la vie publique du Royaume. C’est le cas du blog fédérateur http://maroc-blogs.com qui référence les billets thématiques sur la campagne électorale.
Enfin, le site communautaire Selwane a lancé une expérience pilote d’une Web-TV électorale (www.selwane.tv). Elle a pour vocation de faire le focus sur les actions et programmes des acteurs politiques, en premier lieu, de la ville de Salé.
Liste indicative des sites de certains partis politiques en ligne :
Le dynamisme partisan sur la toile n’est pas seulement l’apanage des formations légales en course pour les élections. Le parti islamiste non reconnu Equité et Bienfaisance (Al Adl Wal Ihssan) est considéré, aujourd’hui, comme étant le parti le plus actif sur le plan numérique, en premier lieu via son portail fédérateur des sites du mouvement www.aljamaa.net et ce même s’il ne prend pas part au jeu politique légal.
«Malgré la multiplicité des sites web et des initiatives numériques, les partis politiques sous-estiment encore le potentiel d’internet comme vecteur de mobilisation et de socialisation politique par rapport aux médias traditionnels tels que la presse écrite et l’audiovisuel », souligne, sur un ton de regret, Othmane Boumaalif, consultant spécialisé dans les TIC.
Pour Fatiha F, jeune cadre de Casablanca « certes, les partis politique et l’Etat ont mis en place des sites web, mais ces outils manquent d’interactivité. C’est plutôt des brochures institutionnelles électroniques sans interactivité ».
Même son de cloche chez Latifa N, cadre administratif dans une société high-tech « Ce que je trouve regrettable sur les sites des partis politiques c’est le manque de mise à jour et l’approche opportuniste du web dans la mesure où ces sites ne sont actualisés qu’à l’approche de échéances électorales ».
Néanmoins, l’un des signes de maturité de l’usage des TIC dans le champ politique marocain, les initiatives du tissu associatif et de la société civile. C’est le cas, à titre indicatif, du projet sur www.electionsmaroc.com financé par la fondation allemande Friederich Ebert. Ce site se veut un espace de tous les marocaines et marocains, qui se sentent citoyens, pour dire ce qu’ils attendent ou n’attendent pas des législatives de septembre 2007.
La blogosphère n’est pas en reste. Plusieurs blogs, en majorité en langue française, traitent des enjeux et des attentes de cette échéance politique majeure dans la vie publique du Royaume. C’est le cas du blog fédérateur http://maroc-blogs.com qui référence les billets thématiques sur la campagne électorale.
Enfin, le site communautaire Selwane a lancé une expérience pilote d’une Web-TV électorale (www.selwane.tv). Elle a pour vocation de faire le focus sur les actions et programmes des acteurs politiques, en premier lieu, de la ville de Salé.
Liste indicative des sites de certains partis politiques en ligne :
- Le mouvement populaire : www.harakamp.ma
- Parti Socialiste Unifié http://psu.apinc.org/
- Front des forces démocratiques www.ffd.ma
- Parti de l’environnement : www.geocities.com/ped_maroc
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