Tunis 24 juin 2011 : Participation de Rachid Jankari à la rencontre du programme de recherche de l'Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC)www.irmcmaghreb.org. Thème de mon intervention : Cyberactivisme & nouveaux médias au Maghreb : étude de cas et retour d'expériences au Maroc
Notre de présentation : Le cyberactivisme et les nouveaux médias sont devenus une réalité au Maroc sous l'effet de la croissance soutenu du marché des technologies de l'information et l'évolution des usages des TIC aussi bien par les activistes, les journalistes que les acteurs politiques.
Ma communication sera l'occasion de passer en revue l'état des lieux du marché des technologies de l'information au Maroc ainsi que la dynamique de la blogosphère et les nouveaux médias notamment Facebook et Twitter.
Cette radioscopie sera mise en valeur à travers une approche comparative de la dynamique de changement dans les pays du Maghreb surtout après la réussite de la révolution tunisienne et egyptienne. Le Maroc n'est pas à l'abri des mutations en cours dans le région de l'Afrique du nord et le Moyen-Orient.
Sur un autre registre, la communication présentera les grandes lignes des propositions du projet marocain relatif à la réglementation des nouveaux médias conformément aux résultats du débat "Médias & société" lancé à l'initiative du parlement marocain depuis 2010. Une présentation qui permettra de comprendre la vision de cadrage de ces nouveaux outils de socialisation, d'information et de mobilisation.
La démarche d'état des lieux du marché des technologies de l'information et des usages n'exclut pas de faire des projections sur les perspectives d'évolution des mouvements de mobilisation sur les nouveaux médias d'autant plus que le champ politique et social du Maroc enregistre une dynamique de rupture et des promesses de mutation du régime politique vers plus de consolidation des libertés et des renforcements des prérogatives du parlement et du pouvoir exécutif vis-à-vis du pouvoir monarchique.
Enfin, cette communication ne peut pas faire l'économie d'analyse des risques des restrictions sur les activités de mobilisation et d'expression des cyberactivistes au Maghreb d'autant plus que les gouvernements arabes et du Maghreb essaient de cadrer au maximum la dynamique de l'espace virtuel sous l'effet de sa montée en puissance comme vecteur de changement.
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